Né en Belgique, Michel Di Nunzio a toujours eu une démarche vouée aux expressions contemporaines.
Par une multitudes de croquis et de dessin, le graphisme l’ont amené à travailler un matériau universel: la céramique. Où il a pu découvrir les rapports de matières inédites, par les fissures et fêlures revendiquées par la technique du raku.

Matière universelle, à la fois subtile et fragile, charnelle et sombre elle est un compromis entre la pierre et le métal, où à l’instar de la bande dessinée, qu’il pratique, elle raconte une histoire éminemment personnelle.
Ses thèmes sur l’intériorité le touchaient beaucoup, ce furent des œuvres figuratives, parfois proches involontairement des dormeurs de Jean Clos.
La gestation, la transformation, le rêve, l’engloutissement sont une source d’ inspirations.
Des thèmes visuellement «proches» du corps, où la notion de pétrification apparaît, ressemblant parfois au métal ou au bois calciné.
Sa démarche s’est affinée en tentant d’intégrer une vision architectonique et expressive dans ses œuvres pour ne devenir plus qu’un signe dans sa représentation.